Qu’est-ce qu’une nakshatra ?
Dans les Brahmanas (textes remontant aux X-VIIIe siècles avant l’ère chrétienne) et les Samhitas, la Lune et le Soleil sont les seuls corps célestes clairement mentionnés. On s’occupait essentiellement de déterminer leurs positions par rapport à de petits groupes d’étoiles proches du trajet de la Lune, de petits astérismes nommés nakshatras .
Au départ, leurs dimensions n’étaient pas régulières et ils n’avaient pas de limites reconnues.
La progression de la Lune au milieu du champ des étoiles détermina leur formation. Chaque jour, les anciens sages notaient sa position par rapport à une étoile choisie parmi les plus brillantes. Comme la Lune revient à sa position de départ en 27 jours et 8 heures environ, vingt-huit astérismes virent ainsi le jour.
Plus tard, certaines étoiles-repères (yogataras) furent choisies, qui marquaient le point de départ, exact ou approximatif, de chacune de ces petites constellations.
Puis ces constellations devinrent des zones dont les limites étaient déterminées par le parcours moyen de la Lune en un jour. À partir de ce moment, elles se transformèrent en secteurs égaux de l’écliptique s’étendant sur 13°20’ chacun. Nous les nommerons demeures lunaires.
Au cours de ce processus, les 28 astérismes furent réduits à 27. Abhijit est un astérisme dont l’étoile-repère était Véga, une étoile se situant bien au-delà de la ceinture zodiacale. Aussi, son amplitude sur l’écliptique était-elle nulle ou négligeable. Abhijit disparut des textes en
étant comptée avec son voisin .
extrait selon Denis Labouré.

Qu’en disent les textes ?
La première mention des astérismes en tant qu’ensemble cohérent se trouve dans l’Atharva Veda dont les historiens situent la rédaction entre -1500 et -900. La partie proprement astrologique de ce texte consiste en 165 vers portant sur l’observation du mouvement du Soleil et de la Lune, ainsi que de leur passage dans les nakshatras. Elle mentionne des prescriptions rituelles à accomplir lors de ces traversées, ainsi que leur usage pour le choix des jours de bon augure pour diverses activités. Il s’agit là d’une astronomie-astrologie calendaire et rituelle.
C’est en observant la position de la Lune qu’on mesurait ordinairement le temps, compté en périodes de jours entiers. Par exemple, on lit dans le Mahabharata (Salya, 34, 3) :
« Je partis lorsque la Lune était dans Pushya et revins lorsqu’elle avait atteint Sravana. » Pushya et Sravana sont deux noms de demeures lunaires. L’absence dont il est ici question dépassait à peine un demi-mois sidéral. En raison de la vitesse variable de la Lune, il pouvait
s’agir tout aussi bien de douze jours et demi que de quatorze jours et demi. Cette citation nous apprend que le temps se mesurait sidéralement, par la situation de la Lune parmi les étoiles, et non synodiquement, par la lumière qu’elle dispensait en fonction de sa position par rapport au Soleil (ses phases). Les Babyloniens procédaient inversement, ce qui révèle la présence d’une forme d’astronomie spécifique à l’Inde.
À partir du IIe siècle, l’Inde assimile les douze signes du zodiaque importés du Proche-Orient.
Désormais, les mouvements des astres, surtout ceux de la Lune et du Soleil, sont repérés par rapport aux nakshatras d’une part, aux signes du zodiaque d’autre part.
Dans les textes védiques, les premières listes de nakshatras (autour du début de l’ère chrétienne) commencent avec Krittika, les Pléiades.
Dans les années 60, Garth Allen et Cyril Fagan faisaient commencer le zodiaque avec le Taureau et les Pléiades. Ils avaient observé les correspondances anatomiques des demeures lunaires. Krittika régit la tête alors que la demeure précédente régit les pieds. Ils avaient relevé que le Soleil ouvrait le cycle en régissant Krittika, alors que la première demeure actuelle est régie par l’obscur Kethu. Ils rappelaient que ces demeures sont d’essence lunaire et que le Taureau est le lieu d’exaltation de la Lune.
Les correspondances anatomiques montrent que le souvenir des Pléiades comme tête du cycle fut longtemps conservé. Pourtant, à l’époque où l’équinoxe de printemps survenait entre Revati et Aswini, Aswini fut mise en correspondance avec le début du Bélier. Au VIe siècle après J.-C., les listes commencent avec Aswini.
extrait selon Denis Labouré

les demeures lunaires sont régit par les planètes .
Lorsqu’un significateur de santé (le maître des maisons I ou VI par
exemple) est faible et occupe la demeure, les organes du corps qu’elle régit seront perturbés.
Effets dans l’existence lorsque la Lune (en priorité) ou l’Ascendant (en second lieu) occupent cette demeure.
Plusieurs étoile servaient de repères quand les demeures lunaires furent élaborées.

Théodora ,tu vas un peu trop loin dans l interprétation ,déjà interprété les planètes dans chaque nakshatras te donne plusieurs information sur le sujet ,tu a déjà les grandes lignes . Si tu veux affiner te servir des padas pour confirmer ce que tu sais déjà .
En astrologie hindou ,ce qui est bien ,c est que tu peux scruter n importe quel thème a la loupe ,en plus des nakshatras, tu peux te servir des périodes planétaires et des DC qui confirmeras ce que raconte les padas des nakshatras.

théodora

Saturne régit cette demeure lunaire ,il te faudra aussi en tenir compte dans ton analyse . Ta lune dans cette demeure lunaire sera saturnisé .Je pense que les aspects entre saturne et la lune nuanceras l interprétation de cette lune en Pushya. A toi de te faire ton idée . Je te donne quelques éléments de cette demeure pour te servir dans ton analyse.

3°20’ - 16°40’ du cancer Pushya
Une flèche(mais aussi la mamelle d’une vache laitière),symbole attribué à la demeure. Ce symbole est pour beaucoup dans les effets de la demeure.
La bouche, le visage et l’expression faciale.
La demeure a aussi porté le nom de Tishya (auspicieux). Capacité à nourrir sur tous les plans : physique, intellectuel, émotif, spirituel. Favorise l’éclosion du meilleur de toute chose. Prospérité, abondance, opulence, croissance.
• Personne réservée, vertueuse, aimée de tous, économe, honnête, prudente, frugale et sobre. Agit de façon méthodique, travaille avec persévérance et peut atteindre de hauts postes de confiance. Gros travailleur.
Dévouement pour une noble cause. Volonté tendue vers le but qu’il s’est assigné, il est difficile de l’arrêter quand il fait fausse route.
• Prospérité. Tend à prendre du poids.
• Renommée, popularité, philanthropie, générosité. Sagesse, dévotion (aime les cérémonies religieuses), langage, éloquence. Profond attachement familial.
Les planètes qui occupent cette demeure - et les maisons qu’elles régissent - indiquent les domaines qui nourrissent le natif. Les planètes bénéfiques y sont très renforcées. Le fond des planètes maléfiques y est adouci.
Le maître de la maison VII en Pushya indique une épouse maternelle. Une femme dont le maître de la maison V occupe cette demeure nourrira des enfants.

Il y a plusieurs ouvrage d astrologie hindou ,mais pour moi je me fie beaucoup aux ouvrages de Denis Labouré ( astrologie hindoue pour les occidentaux ) et après si tu décides d aller plus loin ,je te conseille de prendre des cours . Les bouquins c est une choses et les cours se sont autres choses . A toi de savoir comment tu comptes approfondir tes connaissances .