Après Jane Goodall, j'enchaine sur une autre célébrité. Il s'agit d'un homme, il est vivant, il a entre 50 et 70 ans, voilà pour les premiers indices. Vous savez que vous pouvez compter sur moi pour vous aider un peu sans trop en dévoiler. Je vous souhaite bonne chance et bon courage surtout (mais non c'est pas trop dur!).
Voici sa carte de naissance :
Positions des astéroïdes, des noeuds lunaires et de la lune noire
Chiron : 22°27' Scorpion Cérès : 28°13' Bélier Pallas : 12°22' Poissons Junon : 0°00' Verseau Vesta : 21°13' R Cancer Noeud nord vrai : 20°49' R Taureau Noeud nord moyen : 19°58' R Taureau Lilith vraie : 21°09' Verseau Lilith moyenne : 9°09' Verseau
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Sujet: Re: Exercice Célébrité n°3 Jeu 22 Oct - 9:50
quelqu'un d'assez intègre et gentil inspiré dépendant des autres ou ayant un public..ou capable d'aider les autres..il a du avoir des déboires sentimentaux quelqu'un d'assez orgueilleux et dominateur dans un groupe en 11 avec à l' c'est un créatif qui a des idées , importance de la communication de l'écriture (il a des c^tés introverti avec le en 4 il a peut être une clientèle ou un public avec la :lune:en 7 beaucoup de sensibilité autant peut être que d'autorité et de narcissisme...?? avec uranus angulaire en gémeaux il y a du génie le gout de la création de l'inventivité de l'écriture peut être.. plutôt un artiste compositeur ??? voilà j'essaie..
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Sujet: Re: Exercice Célébrité n°3 Jeu 22 Oct - 13:16
Coucou Saturne, c'est bien de se jeter à l'eau, je te remercie pour ta présence. C'est encore trop tôt pour que j'en dise plus car tu as la seule à participer pour le moment donc je ne peux pas te répondre franchement Saturne mais je te dirais juste que c'est pas mal. Je ne veux pas commettre l'erreur d'en dire trop pour que tout le monde puisse participer, j'espère que tu ne m'en voudras pas. Je suis en train de me renseigner sur sa personnalité et sa vie sentimentale (pour les déboires sentimentaux, j'en sais rien pour le moment), je cherche sur le net.
Une photo de lui quand il était jeune (la 2ème en gros plan)...
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Sujet: Re: Exercice Célébrité n°3 Jeu 22 Oct - 13:48
D'autres photos de sa jeunesse...
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Sujet: Re: Exercice Célébrité n°3 Jeu 22 Oct - 15:45
saturne75 a écrit:
quelqu'un d'assez intègre et gentil inspiré dépendant des autres ou ayant un public..ou capable d'aider les autres..
quelqu'un d'assez orgueilleux et dominateur dans un groupe en 11 avec à l'
beaucoup de sensibilité autant peut être que d'autorité et de narcissisme...??
Sur son caractère, j'ai rien trouvé pour le moment, peut-être que tu as raison.
saturne75 a écrit:
il a du avoir des déboires sentimentaux
L'intéressé est habituellement très secret sur sa vie privée, j'ai vu ça sur un site people. Sur Wikipedia, il est indiqué qu'il y a eu au moins trois femmes importantes dans sa vie. Apparemment pour la 1ère, cela a duré trois ans. Pour la deuxième, il y a eu un mariage entre eux qui a duré 5 ans (au total, ils sont restés 6 ans ensemble). Après leur séparation ils sont restés en bons termes. Il est resté célibataire durant 6 ans, puis depuis 1990 il est marié avec la 3ème.
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Sujet: Re: Exercice Célébrité n°3 Jeu 22 Oct - 16:53
Pour ma part et n'ayant pas envie vous laisser entre saturnien, je dirais que c'est quelqu'un de très créatif, un réalisateur de film ou musicien, mais sur un plan relationnel, je l'imagine assez routinier et quelque peu égocentrique (lune opposé à l'ascendant en poisson).
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Sujet: Re: Exercice Célébrité n°3 Jeu 22 Oct - 17:16
Ah enfin un 2ème participant, merci Electrode. Avant de te répondre, de confirmer ou pas tes propos (comme pour Saturne75), permets-moi stp de patienter un peu pour voir ce que d'autres peuvent dire, si ils vont te rejoindre ou pas si tu n'y vois pas d'inconvénients, j'attends de voir jusqu'à ce soir.
Je vais te répondre sur un point pour le moment, oui il est égocentrique, totalement même d'après ce que j'ai lu, c'est exact, il aurait un caractère bien trempé aussi. Et routinier, c'est vrai aussi.
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Sujet: Re: Exercice Célébrité n°3 Jeu 22 Oct - 17:22
Saturnien a écrit:
Ah ! puisqu'il serait assez égocentrique et routinier, je l'imagine plus écrivain/ romancier pour le coup.
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Sujet: Re: Exercice Célébrité n°3 Jeu 22 Oct - 17:25
Je te réponds ce soir, promis, je vais faire durer le suspense.
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Sujet: Re: Exercice Célébrité n°3 Jeu 22 Oct - 19:33
Je vais patienter encore un peu, encore une heure ou deux.
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Sujet: Re: Exercice Célébrité n°3 Jeu 22 Oct - 20:43
saturne75 a écrit:
à l' c'est un créatif qui a des idées , importance de la communication de l'écriture
avec uranus angulaire en gémeaux il y a du génie le gout de la création de l'inventivité de l'écriture peut être.. plutôt un artiste compositeur ??? voilà j'essaie..
Tout est exact, c'est un créatif, un artiste, un compositeur, un scénariste, mais pas que... Bravo Saturne!
Electrode_CB a écrit:
je dirais que c'est quelqu'un de très créatif, un réalisateur de film ou musicien
Oui bien vu Electrode sauf qu'il n'est pas musicien, mais compositeur, entre autres car il a plusieures cordes à son arc. Est-ce que tu pourrais développer un petit peu plus sur le plan astrologique s'il te plaît? Tu as cité son métier principal en tout cas, c'est un réalisateur.
Electrode_CB a écrit:
Saturnien a écrit:
Ah ! puisqu'il serait assez égocentrique et routinier, je l'imagine plus écrivain/ romancier pour le coup.
Non ce n'est pas un écrivain, par contre il est aussi scénariste.
Maintenant il ne reste plus qu'à trouver quel est son genre de prédilection et de qui il s'agit précisément.
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Sujet: Re: Exercice Célébrité n°3 Jeu 22 Oct - 23:12
Je regrette le peu de participation à cet exercice. Je me suis trompé Electrode quand tu as dit qu'il était routinier et égocentrique, j'ai confondu avec Snake Plissken, un personnage de ses films, cela ne concerne donc pas le réalisateur. J'ai rien trouvé sur le caractère du cinéaste, c'est pourtant pas faute d'avoir cherché, si ce n'est qu'il aurait un caractère bien trempé. Je mets un terme à l'exercice car j'ai presque l'impression de monologuer.
Il s'agit donc de John Carpenter, le Maître de l’horreur
BIOGRAPHIE ET ANALYSE (par Clémentine du site mythologica.net)
Nul ne peut douter ni même refuser l’évidence : si le film d’horreur et de suspense est devenu un genre à part, reconnu et valorisé, il le doit non seulement à un public grandissant au fil des générations mais surtout grâce à des réalisateurs visionnaires. John Carpenter, surnommé le maître de l’horreur, est l’un d’eux. Il est membre à part entière de cette toute petite confrérie de grands chevaliers du cinéma de genre, indépendant, novateur, entêté et génial. Et rien, ni les sirènes de Hollywood, ni le chantage du « bankable » à tout prix des studios de production, ni les modes n’ont infléchi cet artiste du cinéma.
John Howard Carpenter est né le 16 janvier 1948, dans l’état de New York, d’un couple d’artistes de cœur et d’âme qui lui ont très vite insufflé le goût de la musique et du cinéma. Fan des westerns très en vogue au sortir de la Seconde Guerre mondiale, de films d’horreurs assez expérimentaux, époque oblige, et de SF, le jeune John Howard rêve très tôt de devenir réalisateur. Il commence dès le lycée à mettre en scène et filmer des courts-métrages horrifiques avec une caméra 8 mm. C’est d’ailleurs cette fièvre qui le pousse à changer d’université en 1968, quittant la classique Western Kentucky University pour l’artistique University of Southern California’s Scholl of Cinematic Arts (fameuse USC) dont il sort diplômé trois ans plus tard avec un premier petit bijou, Dark Star.
D’abord réalisé pour son projet de fin d’études, ce court-métrage devient, en 1974, son premier film grâce au producteur Jack H. Harris qui lui offre les moyens financiers d’ajouter de nouvelles scènes, des effets spéciaux supplémentaires, une musique composée par ses soins (une de ses futures marques de fabrique) et un scénario étoffé avec l’aide de Dan O’Bannon, futur co-scénariste d’Alien le Huitième Passager. Déjà auréolé de sa participation au meilleur court-métrage de fiction oscarisé en 1970, The Resurrection of Bronco Billy, John Carpenter a le plaisir de voir son Dark Star ainsi transformé remporter un succès critique, le prestigieux prix Saturn Award des meilleurs effets spéciaux ainsi que des nominations comme meilleur film ou meilleur scénario. Carpenter écrit aussi des scénarii dont une bonne part est vendue et adaptée par Columbia Pictures, Batjac Productions ou encore la société de production de John Wayne.
En 1976, une porte s’ouvre sur un investissement minime mais bienvenu. The CKK Corporation et Overseas FilmGroup lui permettent de réaliser Assaut d’après un scénario qu’il écrit en collaboration avec Debra Hill, future collaboratrice inséparable du travail de Carpenter. Bien que son film soit jugé trop violent par la Commission de censure, Carpenter fait mine de couper les scènes demandées dans la copie qu’il renvoie pour ensuite le diffuser en intégral dans le pays. Rebelle John Carpenter ? Assurément, c’est la force de l’artiste indépendant même si cela lui vaut quelques ennuis mineurs. Malgré un accueil chaleureux en Europe, Assaut ne conquiert pas largement le public américain. Par manque d’opportunités, Carpenter accepte un contrat de réalisation pour le petit écran, un film hommage à Alfred Hitchcock, Meurtre au 43e étage. Sur le plateau, il rencontre sa future première épouse, Adrienne Barbeau, qu’il mettra souvent en scène.
Alors qu’il participe au Festival du film de Londres avec Assaut, Carpenter est approché par les producteurs Moustapha Akkad et Irwin Yablans, tous deux connus pour leur soif de nouveauté dans le paysage cinématographique international. Et l’esprit de Carpenter les séduit. Irwin Yablans lui commande un film d’horreur basé sur l’idée de baby-sitters poursuivies par un tueur psychopathe. Cette graine d’histoire enthousiasme Carpenter et Debra Hill qui se mettent aussitôt à l’écriture d’un premier scénario inspiré de Psychose. L’histoire est celle d’Halloween, sorte de conte d’horreur, mêlant tueur psychopathe à tendance surnaturelle tant il est habité par le mal aux préparatifs de la fête d’Halloween, si propice à susciter les peurs. Le budget étant encore mince au regard des grosses productions de l’époque, Carpenter engage Jamie Lee Curis, une parfaite inconnue pour jouer le premier rôle féminin, mais s’offre Donal Pleasance connu pour ses apparitions dans des monuments tels que La Grande Evasion. Non content de tenir la caméra, le réalisateur compose la musique. Le film sort pile pour Halloween 1978. Une fois encore, les critiques sont mitigées mais le public est au rendez-vous et le succès dépasse tout ce qui était attendu. En comparaison avec son coût, Halloween devient le film le plus rentable de l’histoire du cinéma. Les prix pleuvent, une légende est née, Carpenter devient un Nom !
Après un court retour au téléfilm pour un biopic sur Elvis Presley pour lequel il rencontre Kurt Russel, Carpenter est très vite contacté par la production AVCO Embassy Pictures qui lui offre un contrat pour deux films. Le réalisateur qui souhaite poursuivre son aventure créatrice avec la thématique de l’horreur retrouve Debra Hill pour écrire puis tourner The Fog. Avec un casting de fidèles, il met en scène un récit de brouillard maléfique et hanté à la poursuite des habitants d’une petite bourgade maudite. Cette année 1980 n’est pas facile, Carpenter se débat avec des problèmes techniques sans fin qui abîment sa vision finale à tel point que le montage terminé, il décide de tout reprendre, de tourner de nouvelles scènes tout en respectant la date de sortie prévue. Un parcours du combattant que l’on peine à deviner quand on voit le film : une superbe réussite, plébiscité par un public désormais acquis. Cet enthousiasme ne se dément pas l’année suivante avec New York 1997, qui donne la vedette à Kurt Russell. Une amitié de longue date s’installe entre les deux hommes qui travailleront souvent ensemble.
Le succès critique et financier sert les ambitions de Carpenter. Il vend le scénario d’un Halloween 2 à Universal Pictures et se lance dans une production plus importante que les précédentes, signe de nouveau cap artistique, avec The Thing. Pourtant ce film auquel il tient et qu’il soigne grâce, notamment, à une plus large liberté financière est un échec commercial. Carpenter mettra des années à s’en remettre. Sa réputation n’en est pas entachée pour les producteurs mais ses choix artistiques sont comme remis en question. Est-ce pour cela qu’il accepte de tourner une adaptation du roman Christine de Stephen King, saluée comme l’une des meilleures adaptations du romancier, mais au but très commercial pour l’époque ou encore qu’il réalise Starman, film très éloigné de son style pourtant reconnu ? Sans doute. Malmené dans ses convictions par un public qui n’est pas encore assez mûr pour le suivre, Carpenter tente ainsi entre 1983 et 1986 de se plier au moule hollywoodien. Cependant, le résultat est catastrophique et les studios de production lui retirent leur confiance. Un mal pour un bien puisque Carpenter retourne à ce qui fait son univers et alimente sa créativité de liberté, le cinéma indépendant.
S’armant de courage, il fait face à ses déceptions passées et entame le tournage du second volet ce qu’il nommera lui-même sa « Trilogie de l’Apocalypse » commencée avec The Thing, Prince des Ténèbres. Donald Pleasance répond présent pour ce long-métrage dont le succès est modéré mais bien là. Carpenter retrouve le cœur de son public, ce lien encore fragile se consolide avec Invasion Los Angeles. Les critiques sont sans mesure contre son film mais son public le suit, de même que le milieu artistique qui nomme Invasion Los Angeles aux Saturn Awards pour Meilleur film de SF et Meilleure musique.
De 1988 à 1994, Carpenter semble en manque d’inspiration. Il accepte de diriger divers projets plus ou moins qualitatifs dont on peut noter les téléfilms Petits Contes de la Nuit et Les Contes de la Crypte dans lesquels il joue même la comédie.
Son retour au cinéma en 1994 se fait sur une nouvelle adaptation d’un roman de Stephen King. La Part des Ténèbres est néanmoins retravaillée avec une touche de H.P. Lovecraft car Carpenter veut que ce film soit son troisième volet de Trilogie de l’Apocalypse. C’est sous le titre de L’Antre de la Folie qu’il renoue avec le succès artistique mais passe encore à côté d’une reconnaissance par son public et les critiques. Pourtant, les studios reviennent vers lui et il peut de nouveau s’orienter vers des projets nécessitant un budget notable. Son remake du Village des Damnés n’emporte toujours pas le triomphe, pas plus que la suite de New York 1997 baptisée Los Angeles 2013, qui aboutit pourtant grâce à l’entêtement de Kurt Russell. En 1998, Vampires attire de nouveau les spectateurs et les récompenses mais John Carpenter persiste à créer des films qui ne plaisent pas autant qu’il le souhaiterait car Ghosts of Mars (2001) ne remplit pas sa mission au-delà du cercle des spectateurs. Le réalisateur choisit donc de quitter la machinerie hollywoodienne et de faire une longue pause. Pourtant, et le nombre d’entrées en salle le prouve, le nom de John Carpenter demeure un puissant appel aux adorateurs du grand écran et du film d’horreur et de suspense. Encouragé par le succès tardif de ses grands projets tels que The Thing, Assaut ou Christine qui s’arrachent en vidéo, il revient à la télévision en 2005 sur la série Les Maîtres de l’Horreur à raison d’un épisode par saison. Il faut attendre 2010 pour qu’il se lance dans un nouveau long-métrage. The Ward est un film indépendant, proche des recettes qui ont fait la marque de fabrique du cinéaste, avec un casting de presque inconnus en dehors du premier rôle. Une fois encore, les critiques sont difficiles avec le grand John alors que le film trouve son public.
Mais John Carpenter persiste et signe. En dépit de sérieux problèmes cardiaques, il travaille sur plusieurs projets de futurs films, dont un serait une sorte de western gothique, un scénario qu’il aurait gardé des décennies dans ses tiroirs.
Le style Carpenter
Éveillé très jeune à la passion du 7e art et irrémédiablement attiré par les histoires de terreur, d’horreur, armées d’une dose de fantastique, John Carpenter a très vite su quel genre d’histoire il voulait conter avec sa caméra. Il a toujours travaillé ses films comme un tout, depuis le scénario jusqu’au montage en passant par les prises de vue, le choix des acteurs, les effets recherchés et leur recette, l’actualisation incessante des bonnes vieilles méthodes, la reprise et l’usage exacerbé des plus primales peurs humaines et la musique. Plus on regarde les films de Carpenter plus on apprécie le minimalisme de son art. Moins il y a d’effets (« Les effets ne sont que des effets », interview bonus Ghosts of Mars), plus l’ensemble des pièces composant le film est au service du récit. Le cinéma de John Carpenter est fort de son honnêteté. Tout y est authentique, tout est là pour les yeux du spectateur, pour qu’ils fassent le lien avec l’esprit de celle ou celui qui regarde. Remarquablement, cet artiste n’a jamais trahi ni ses convictions, ni son savoir-faire ni son public en cédant aux sirènes des nouvelles techniques son et images pourtant tellement usitées à Hollywood, empire de l’argent. John Carpenter défie le système à la fois dans le fond et la forme de son art. Le fond ce sont des scénarii d’une simplicité extrême et directe, critiquant les gouvernements ou les autorités (Assaut, New York 1997, Invasion Los Angeles), la force brute du système qui entend asservir l’humain pour le profit. La forme est subtile, traduite par des cadrages « à l’ancienne », très western, au plus près, assurant aux acteurs que leur prestation fait le film, des effets simples presque minimes (le Mal c’est un brouillard fantôme, une voiture hantée, une créature sans corps propre, une pestilence extraterrestre, l’arme secrète du héros d’Invasion Los Angeles est une paire de lunettes lui révélant le visage des envahisseurs mêlés aux humains, les messages subliminaux forçant les comportements), des techniques ancestrales (le détail que le spectateur verra mais pas le personnage et qui fera tout le suspense, le protagoniste qui surgit subitement d’un recoin sombre, la première scène qui pose l’atmosphère de peur), des huis-clos puissants, des bandes originales épurées mais parfaites alliées du récit, des acteurs qui sont rarement des visages trop connus et ancrés dans un rôle type, une photographie qui pose l’atmosphère et devient un personnage à part entière.
John Carpenter est bien un pionnier. A l’instar de George Romero mais plus encore, il a ouvert la voie à bien des réalisateurs et a tissé le tapis rouge sur lequel défilent aujourd’hui quelques uns des plus gros succès commerciaux du genre auquel il a donné des lettres de noblesse méritées, bien que rares soient ceux qui peuvent de vanter d’égaler les œuvres du maître. Carpenter affirme avec talent et fierté la force du film d’horreur. Il plie le classicisme du cinéma à la mise en valeur d’un genre jusqu’alors peu traité et méconnu, trop souvent relégué à la série B ou au sous-genre. L’économie de moyens à laquelle il fut forcé très souvent sert sa créativité au lieu d’être un obstacle. Il a ainsi également prouvé qu’un budget pharaonique n’est pas synonyme de qualité. Admiré, inspirateur de talents tels que John Basset (Deathwatch, Salomon Kane), Vincenzo Natali (Cube), Stéphane Cabel (scénariste du Pacte des Loups), Jaume Balaguero (Darkness), Brian Yuzna (producteur Fantastic Factory), Eric Valette (Maléfique), Doug Headline (Brocéliande), Renny Harlin (Die Hard 2), John Carpenter n’est pas jaloux de son savoir-faire, il aime partager son expérience avec de jeunes talents, avec les spectateurs… « C’est tout ce qu’il n’est pas qui nous inspire. Tout ce qu’un metteur en scène pourrait être et qu’il n’est pas, en ne l’étant pas il nous inspire, il nous donne l’esprit sans raconter, sans partir dans des théories, il EST de manière tellement simple, il incarne sa philosophie » – Georges Corraface (acteur). On ne peut que voir son influence dans l’écriture et la réalisation d’un Mars Attacks (références évidentes à Invasion Los Angeles) ou de films qui ne sont pas foncièrement des films de genre, seulement de critiques de la société américaine comme Chute Libre.
Carpenter a gagné une renommée digne de ses idoles Howard Hawks, John Ford et Robert Wise. Nombres de cinéastes affirment avec orgueil avoir choisi leur métier grâce à l’influence de Big John. De quoi réconforter le maître qui n’a pas hésité à se décrire ainsi dans une interview : « En France je suis un auteur, en Allemagne, je suis un cinéaste. En Grande-Bretagne, je suis un réalisateur de film d’horreur. Aux États-Unis, je suis un raté. »
Merci Saturne et Electrode pour votre participation.
Dernière édition par Saturnien le Jeu 22 Oct - 23:23, édité 2 fois
poussiere d etoile
Sujet: Re: Exercice Célébrité n°3 Jeu 22 Oct - 23:19
eh Mr saturnien , attend un peu avant de donner les réponses y'a pleins d 'exo en meme temps on peut pas tout voir
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Sujet: Re: Exercice Célébrité n°3 Jeu 22 Oct - 23:25
@ JP
J'ai commencé à écrire mon message, mais tu avais déjà posté le tien, celui de 20h43. Une journée c'est trop court, nous avons tous des occupations, obligations , il n'est pas toujours possible de répondre le jour même...
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Sujet: Re: Exercice Célébrité n°3 Jeu 22 Oct - 23:33
Je vous prie de m'excuser Poussière et Malaya, je ne suis pas assez patient parfois. C'est vrai qu'il y a les obligations quotidiennes, tout le traintrain, puis parfois la fatigue, les imprévus à gérer, les courses, les enfants, les programmes TV, les autres exos c'est vrai, etc, etc,...
J'étalerais désormais mes exercices sur plusieures jours, c'est entendu.
Désolé! Je vous embrasse toutes les deux.
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Sujet: Re: Exercice Célébrité n°3 Ven 23 Oct - 0:47
et pour ceux qui savent parler l'anglais...
Je t'ai induit en erreur Electrode, désolé.
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Sujet: Re: Exercice Célébrité n°3 Ven 23 Oct - 8:41
Saturnien a écrit:
Je me suis trompé Electrode quand tu as dit qu'il était routinier et égocentrique, j'ai confondu avec Snake Plissken, un personnage de ses films
Ah ben , bon t’inquiète j'ai cru qu'à moitié à ce que j'avais écrit : uranus et jupiter sont carré ascendant et lune. En fait, dès que j'ai vu capricorne ascendant vierge, soleil et mercure en 5, j'ai pensé à réalisateur de film (beaucoup sont dans ce cas) ; comme la lune est en poisson en 7, on peut arrondir les angles en pensant à musicien. A noter de nombreux sesqui-carré dans ce thème (lune/pluton, vénus/neptune, je rajoute mercure/uranus et semi mercure/jupiter, il était fait pour connaitre de nombreuses techniques de réalisation)
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Sujet: Re: Exercice Célébrité n°3 Ven 23 Oct - 11:44
Intéressant ton analyse, merci Electrode. Je suis désolé pour hier soir, j'ai pas trop le moral ces jours-ci (j'ai le transit de saturne direct, maitre de 3, en carré à mon mercure natal en poissons, il termine la boucle si je puis dire). Désolé Electrode, Saturne et tous les autres membres du forum, je serais patient désormais.
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Sujet: Re: Exercice Célébrité n°3
Exercice Célébrité n°3
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